Football Stories Les Cahiers du Jeu Vidéo – 2010

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Zinedine Zidane qui inspire une parodie de Street Fighter, Thierry Henry transféré d’Electronic Arts à Konami, Franck Sauzée qui raconte sa vie dans FIFA… Sans en avoir l’air, les jeux de football ont bien des choses à nous dire ! Pour tenter de les faire parler, et à contre-courant de toute logique de guide d’achat, ce second volume des Cahiers du Jeu Vidéo s’amuse à prendre du recul.

Recul sur l’Histoire, d’abord, avec une rétrospective des tout premiers jeux de foot dans les années 70 et 80, un focus sur l’influence de Kick Off aujourd’hui, ou le récit de l’évolution des bugs de PES par son champion du monde Bruce Grannec. Recul de l’humour, aussi, grâce à des articles décalés, insolents et saugrenus, avec le concours des Cahiers du Football. Recul de l’observation, enfin, afin de mettre en lumière l’obsession de la télévision dans les simulations, l’ambiguïté des relations entre FIFA, PES et les médias, ou encore le poids paradoxal de l’argent dans l’e-sport.

En tout, ce sont quatorze articles, angles, ou analyses différentes. Quatorze histoires de football, tout simplement, pour rendre hommage à ces jeux qui nous ont sauvé tant de soirées, tout en en apprenant un peu plus sur eux.

L'avis de la rédaction

Commentaire à venir. Pour patienter, découvrez un extrait de l’article « FIFA-PES, un drôle de classico médiatique » sur les Cahiers du football :

« On parle d’un PSG-OM du jeu vidéo? L’expression collerait davantage à Kick Off et Sensible Soccer, ces deux vieilles écoles qui n’impressionnent plus depuis longtemps, mais qui ont marqué les mémoires, et continuent de mimer leur vieille rivalité sur un mode inoffensif. Non, FIFA-PES, ce serait plutôt Bordeaux-Lyon, soit le retour soudain du champion de France 1999, grâce à un jeu à la fois physique et léché, mais dont on se demande s’il a les reins pour durer, face au lion blessé et vieillissant, celui dont on se délecte du déclin, partagé entre la jouissance d’une icône qui tombe, d’un grand chelem qui finit, et l’attachement nostalgique au plus beau jeu du milieu des années 2000. »